samedi 15 décembre 2012

Domaine Safranier, le Safran de Porto Vecchio.


Domaine  Safranier, le Safran de Porto Vecchio.

C’est en 2010 que, Béatrice Bacci, s’est lancée dans une aventure peu ordinaire : la culture du safran.

Planter cette épice en Corse pourrait paraître inadéquat, et pourtant non explique la jeune femme. « Il existe le Crocus corsicus, espèce endémique à la Corse, et le safran vient des pistils du Crocus sativus, donc la terre et le climat sont tout à fait appropriés. »

C’est le hasard de la vie qui l’a conduite à cette entreprise… Le compagnon de Béatrice Bacci, qui connaît la passion de cette dernière pour le jardinage et qui veut lui offrir quelque chose d’original, lui propose un stage safranier dans le Gers.

C’est une révélation. Elle rempile pour un deuxième stage afin de parfaire son apprentissage, et revient avec 5000 bulbes.

Si le nombre peut paraître énorme, cela n’en a que l’apparence. « Il faut, au début, environ 170 fleurs pour faire 1 gramme de safran, et un bulbe produit entre 0 et 3 fleurs. La récolte se fait un mois par an.
En Novembre 2010, avec 9500 fleurs, nous avons obtenu 40 gr. de safran. »

 Un poids dérisoire,mais le prix l’est moins : il faut compter environ 33 € /gr. Pour donner une idée, si le safran est à 30 000 € /kg, l’or est à 18 500 € /kg, soit presque deux fois moins cher.


La cherté et la rareté du safran expliquent qu’il soit autant convoité et donc contrefait. Ainsi, 86% du safran commercialisé dans le monde serait falsifié.

 L’appellation “safran”, précise Béatrice Bacci, est souvent un mélange d’épices quand vous le retrouvez sous forme de poudre, il y a aussi ceux qui gardent tout le pistil pour faire plus de poids, alors que seule la partie rouge doit être conservée.

Il faut également que l’épice ait moins de 3 ans, après elle perd toute sa valeur gustative,  d’ailleurs, beaucoup de restaurateurs locaux “haut de gamme” se sont intéressés à sa production car cela leur permet de s’assurer de la qualité du produit.

Purs stigmates de Safran sans colorant ni conservateur. Test chimiques répondant aux normes ISO/TS 3632  catégorie1.


Safranier field, Saffron Porto Vecchio.

 It is in 2010 that Beatrice Bacci, has embarked on
 an adventure unusual: the culture of safran.

This spice plant in Corsica might seem inadequate, and yet not explained the young woman.  


"There Crocus corsicus, endemic to Corsica, and saffron comes from pistils of Crocus sativus, therefore the land and climate are quite appropriate. 
 
This is the chance of life that led to the company ... The companion Beatrice Bacci, who knows the passion of the latter for gardening and wants to offer something original, offered him an internship in Safranier Gers.


It is a revelation. It piles up again for a second internship to complete his apprenticeship and returned with 5000 bulbs.


While the number may seem overwhelming, it has the appearance. "We must, at first, about 170 flowers to make 1 gram of saffron, and a bulb produces between 0 and 3 flowers. Harvesting is done one month per year.


In November 2010, with 9,500 flowers, we got 40 gr. saffron. "A paltry weight,but the price is less: it takes about 33 € / gr. To give an idea, if the saffron is € 30,000 / kg, gold is 18 500 € / kg, almost twice cheaper.


 The high cost and scarcity of saffron explain it much coveted and therefore infringed. Thus, 86% of saffron sold in the world would be falsified.

"The term" saffron, "said Beatrice Bacci is often a mixture of spices when you find it in powder form, there are also those who keep all the pistil to more weight, while only the red part must be retained.


 It also requires that the spice has less than three years after it loses its value gustatory Moreover, many local restaurateurs "upscale" were interested in its production as it enables them to ensure the product quality.

Pure saffron stigmas without coloring or preservatives. Chemical test meets the ISO / TS 3632 category1.

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